Le Nom de la Rose

Le réveil fut bien difficile ce matin là. En faite comme à peut près tous mes réveils. La faute à qui? Je vous le demande. Non je ne pouvais pas toujours remettre la faute sur Merlin. Mais il allait s'en dire que se faire réveiller par une fanfare auraient sans nul doute eut le même effet pour moi. Comment ne pas lui en vouloir après qu'il eut violemment ouvert les rideaux en lançait un « Réveillez vous Arthur! Le soleil est déjà levé. » Dans ces moments là j'hésitais entre la paraisse, ce plaisir de rester dans mon lit à ne rien faire et puis le désir soudain de prendre la première chose qui me venait sous la main pour le jeter à la figure de Merlin. C'était un très bon entrainement de visé dès le saut du lit. J'adoptai alors la technique du crapaud : rester à plat ventre dans son lit en attendant que mon maudit valet s'en aille voir ailleurs. Pour mon plus grand malheur, il restait là à attendre que je daigne sorti de sous mes draps. « Si tu avais été plus courageux Merlin, tu aurais fait un très bon soldat. Maintenant laisse moi tranquille. » Après quoi je fini enfin par trouver le courage de me lever. Mais mon traître de lit ne cessait de vouloir m'attirer dans ses draps. Comment lui résister? Nul besoin d'aller chercher la réponse, Merlin était la solution à mon désir de dormir.

Habillé et armé de mon épée, je pouvais enfin quitter ma chambre. Mais l'aventure ne serait sans doute pas pour aujourd'hui. La veille j'avais déjà eu une discussion avec Alison, une demoiselle qui désirait devenir "Chevalier". Drôle d'idée pour une demoiselle aussi jeune. Elle devait grandement s'ennuyer à la cour pour avoir une idée pareil. Enfin le débat était clos pour aujourd'hui. Je décidais donc de faire un détour par les cuisines du château histoire de piquer une pomme. Il était certain que je n'avais pas l'habitude de m'y balader, mais une fois de temps en temps cela ne faisait pas trop de mal. Au moins j'allais à la rencontre de mes gens. Cela semblait être une démarche très politique. C'était pourtant tout à fait le contraire, j'aimais bien voir ce que les gens faisaient de leur journée. J'avais toujours été plus ou moins curieux du monde, bien que je ne montrais cette facette de moi même que très rarement.
Le compotier était droit devant moi, les pommes du verger l'attendait que moi, que je croque dans l'une d'elles. Alors oui je me reconnais coupable de vole avec préméditation. Enfin ça c'était avant que je passe au travers de deux demoiselles en grandes discussion au sujet de je ne savais trop quoi. Pour tout vous raconter, je n'ai moi même pas vraiment compris ce qui venait de se passer. Dans tous les cas pour vous faire un simple résumé, je dirais que je faisais pas attention à ce qui se passait autour de moi et qu'en prenant ma pomme, je me suis rendu compte que ma tentative de vole avait échoué pour ce qui avait été de la discrétion. De toute façon un prince dans les cuisines cela n'avait jamais vraiment été discret. Enfin j'étais démasqué et mon moment de croquer dans l'appétissante pomme je me retournais vers les deux jeunes femmes à coté des quelles j'étais passer pour commettre mon méfait. Leur visage ne m'étaient pas inconnus mais la petite blonde me rappelait surtout la femme qui avait sauvé la vie d'un enfant des sabots d'un cheval. Sans plus réfléchir, je m'empressais de prendre la parole « Ha vous devez être la nouvelle servante. Vous ne devriez pas être déjà entrain de travailler d'ailleurs? Bon ce n'est pas grave, Merlin a sans doute du oublier de vous parler du travail à faire. Je crois avoir entendu dire qu'ils avaient besoin d'un coup de main au lavoir... » Je n'y pouvais rien si j'avais les oreilles qui traînaient. Alors certes j'avais entendu quelques conversations mais ce n'était rien de bien méchant. « Si vous voulez bien m'excuser à présent. » Voilà que je repartais déjà à l'attaque des couloirs du château avec ma pomme dans la main. Et bien pour ce matin j'allais déjà commencé par aller saluer mon père et peut-être Morgane par la même occasion.

A présent je marchais en direction de la chambre de mon père. J'avais l'impression de perdre mon temps en faisant dans tour et des détours dans le château, mais rien n'était plus sympathique que de se balader pour chasser la mauvaise humeur du début de journée. Mon mécontentement envers Merlin était loin, mais je n'oubliais pas que j'allais devoir me venger pour un pareil comportement de sa part. Il n'était pas méchant dans le fond, mais il avait besoin de se remplir la cervelle. Ce maladroit ne cesserait jamais de faire des idioties temps que je le laisserai faire. J'allais donc réfléchir à une punition plus expéditive que le piloris.
Dans ma rêverie, je ne fis pas attention que j'étais déjà arrivé à la chambre de mon père. Je frappais pour entrer. Il se tenait assis dessus son bureau à lire une pile de parchemin. Soit il n'avait pas réussi à dormir cette nuit, soit il était sur le pied de guerre depuis l'aube. Je préférais ne pas me risquer à poster la question. Lorsqu'il leva la tête pour me regarde, il y eu un temps de réaction assez long avant qu'il ne réussi à parler : « Ha Arthur, je ne pourrais pas prendre le petit déjeuné avec toi. Mais pourquoi n'irions nous pas faire une balade cette après midi? » Je fus quelque peu surpris par les propos qu'il tenait. Cela faisait fort longtemps que nous ne nous étions pas retrouver tous les deux pour passer une après midi à cheval. Je ne pouvais pas refuser. « Très bien père, je vous retrouve tout à l'heure. ». Je m'éclipsais déjà de sa chambre pour m'en retourner flâner dans les couloirs.

Le reste de la mâtiné j'allais m’entraîner sur la lisse, sans doute jouter un peu, mais surtout manier les différentes armes. Les heures passèrent alors beaucoup plus vite. La mâtiné tirait déjà à sa fin. Je devais me débarrasser de tout mon attirail, car bientôt il faudrait aller déjeuner. Une journée bien chargé ma fois. Mais je m'ennuyais à dire vrai. Il n'y avait pas vraiment d'action à part celle de l'entrainement et ses montés d'adrénaline. Il y avait aussi Merlin qui avait observer avec attention ce qui c'était passé et qui avait eu le droit à quelques railleries de ma part, rien de bien méchant. Sur le chemin du retour vers ma chambre, je croisais à nouveau la servante de ce matin, un panier de linge sous le bras. Elle me céda aimablement le passage et à peine l'ai-je dépassé que je me rappelais d'une corvée à faire. Je me tournais alors vers elle pour la rappeler « Avant que je n'oublie, si tu vois Merlin, dis lui que je veux le voir tout de suite. Et si tu pouvais remonter mes affaires... je pense qu'il aura oublié. » Si j'avais confiance en Merlin? Pas vraiment, enfin surtout quand il s'agissait de s'occuper de mes affaires. Il serait même capable de rendre mon épée moins coupante. Enfin trêve de plaisanterie sur le dos de ce pauvre Merlin, j'avais à faire. Ce valet allait me rendre chèvre s'il continuait ainsi. Peut-être que je devrais en changer après tout. Bref je devais arrêter de penser à lui et davantage à moi. Cette après midi balade à cheval avec mon père. Grand bien m'en fasse, j'avais besoin de renouer les liens avec mon paternel.
Voilà que je m'éloignais à nouveau dans le couloir, cette fois pour prendre la direction de ma chambre.

La promenade de l'après midi avec mon père. Une chose rare dont il fallait savoir profiter. Pas de Merlin à l'horizon, pas de monstre, pas de quoi que ce soit qui pouvait empêcher cette journée d'être pour une fois parfaite à mes yeux. Ce fut donc après le repas que nous nous retrouvions dans la cour, prêt à monter en scelle pour parcourir le domaine. Comme un seul homme, nous grimpions sur nos montures et dans un même temps les chevaux partir au petit galop, direction la ville basse. Deux soldats nous suivaient tandis que le peuple se retournait pour nous saluer, d'autres restaient un peu septique quant à notre passage. Mais il n'y avait aucune once d'hostilité. Après tout ne fallait il pas rester proche de son peuple? Cela semblait être de l'hypocrisie lorsqu'on y repensait. Pourtant je ne voulais pas que ce soit le cas.

Nous passèrent les portes de l'entrée sud pour galoper en direction des prairies et des bois. Le soleil était haut dans le ciel, signe que l'après midi de faisait que commencer. Je laissais un coup d'oeil à mon père qui me lança un sourire avant de partir au grand galop. Le traitre, il n'avait pas annoncer la course et était parti sans prévenir. Rapidement je talonnais ma monture pour qu'à son tour elle s'élance dans la prairie d'herbes hautes. Les soldats nous suivaient à bonne distance. Uther avait pris deux longueurs d'avance sur moi. Mon esprit de compétition refis alors surface. Je détestais perdre et peu importait s'il s'agissait de mon père ou de quelqu'un d'autre. Mon instinct me criait de ne pas me laisser faire et de motiver mon cheval à aller plus vite encore. J'avais l'avantage du poids sur mon père.
Très vite, l'écart entre nous se résuma à quelques que foulées. Avant de finalement nous retrouver côte à côte. « Je t'ai connu plus réactif Arthur. » Je regardais droit devant moi, gardant un écart d'un mètre entre lui et moi. « J'aurais surtout dû m'y attendre de votre part. » Et alors sans prévenir je talonnais mon cheval pour qu'il dépasse enfin mon père, sautant par la suite au dessus d'un tronc d'arbre fraîchement abattu. Après quoi j'arrêtais mon cheval au bord d'un ruisseau qui serpentait entre la prairie et les bois. Mon père arriva peu de temps après. « Nous devrions faire cela plus souvent. » Je restais le regarder pendant un instant. Sans que oui nous devrions nous balader plus souvent, avec insouciance. Comme lorsque j'avais dix ans. C'était pas mal à cet âge là.

L'après midi suivis son cours. Le soleil était de la partie et rendait la balade tellement agréable. Cela nous faisait énormément de bien, nous permettait de discuter comme cela n'avait pas été le cas depuis longtemps. Mais voilà qu'il était venu l'heure de rentrer. Ce qui n'enlevait rien à ma bonne humeur. J'avais même penser à cueillir une fleur pour Guenièvre. Ce n'était certes pas une rose, mais elle était toute aussi belle avec sa couleur bleue tirant légèrement sur le violet. N'était-ce pas là une belle intention pour ma mie? Encore fallait il que je la croise aujourd'hui dans le château...

Arrivé au château, j'avais pris la direction de ma chambre. Croisant ça et là des serviteurs qui vaquaient à leur occupation journalière. Puis arrivant devant la porte de ma chambre, je regardais si ma fleur allait toujours bien. Pas de perte de pétale ni quoi que ce soit. Je poussais alors la porte de ma chambre. C'est là que je vis à nouveau la demoiselle de ce matin. Décidément ils se croisaient tous le temps. Avait elle était affecter à ses appartements finalement? Sans doute que non. Mais elle avait l'air déjà plus efficace que Merlin. D'ailleurs j'aurais du le voir avait de partir en balade avec mon père. Décidément, il ne faisait rien comme il le fallait. Sans doute qu'il allait le voir débarquer comme ça, faisait mine de n'avoir rien oublier. Enfin dans tous les cas je n'étais pas seul. « Ha merci bien » Dis-je alors en posant la fleur sur la table. « Tu as réussi à trouver Merlin? » Alors avait il encore fini à la taverne celui là?

Ainsi donc pour une fois il n'était pas à la taverne mais remplissait parfaitement ses devoirs? J'étais impressionné. Mais là n'était pas la question. « Bien Merci, il viendra sans doute me trouver plus tard. » Je lançais un regard, réfléchissant à quand j'allais bien pouvoir la donner Gwen. C'était la chose la plus éphémère du monde dans la vie d'un homme, je ne voulais surtout pas la donner demain alors qu'elle avait commencé à perdre de sa vitalité. Non décidément, il fallait que je la lui donne ce soir, lorsque les gens commenceraient à aller se coucher. Oh oui, c'était une très bonne idée de faire comme ça. Je fus soudain tirer de ma réflexion par la jeune femme. Celle ci venait à nouveau d'élever la voix. Mais à vrai dire, je n'avais pas écouter ce qu'elle m'avait dis. Sans doute ne me parlait elle même pas. « Pardon tu disais? » A croire que cette journée m'avait envoyé bien loin de la réalité. Après tout, cela n'avait pas été idyllique de passer une après midi avec mon père sans que quoi que ce fut ne vienne obscurcir le tableau? Depuis tellement longtemps j'avais perdu espoir qu'une chose pareil ne m'arrive. Car avec les années, le roi mon père m'avait semblé toujours un peu plus distant. Il y avait l'être et le paraître. Difficile de faire la part des choses avec des telles responsabilités. Responsabilités qui seraient un jour miennes. Je priais fort pour que ce jour là n'arrive pas avant longtemps. Il fallait que je me chasse cette pensée de la tête. Elle était bien trop négative pour venir entacher ma journée.

Je cru observer un sourire sur le visage de la jeune femme. Elle semblait un peu rêveuse, elle aussi dans ses pensées. Sans doute était elle entrain de réfléchir à ce qu'elle avait encore à faire. D'ailleurs je ne connaissais même pas son prénom. En même temps devais-je connaitre le prénom de tout le monde ou non? Là était la question. Ce soir je n'aurais peut-être pas la réponse. Peu importait de toute manière, car je la recroiserai surement dans le château à l'avenir. Demain très certainement. Mais avant de dire quoi que ce soit, j'attendrais de savoir si elle avait réellement dit que chose ou bien si je m'étais trompé. Cela pouvait arriver, après tout j'avais l'habitude d'entendre Merlin parler pour ne rien dire alors si je me mettais à entendre des voix... Ce serait à cause d'une mauvaise habitude. Le Mal commençait à se faire sentir. Fallait il une dose quotidienne de Merlin pour avoir une journée correcte? Rien que de penser à cette idée, j'avais envie de rire. Mais au même titre que Gwen, il faisait parti de ma vie de tous les jours. Je ne pouvais imaginer une journée sans apercevoir le sourire de Guenièvre. Il y avait toujours quelqu'un pour donner un sens à notre vie. La belle brune était un rayon de soleil parmi les nuages gris.

Il fallait me reprendre un peu, pour être attentive au dire de la jeune femme en face de moi. Cette fois il me fallait écouter ce qu'elle disait, pour lui éviter de répéter une troisième fois. Je pouvais être un mauvais auditeur quant la chose n'était pas intéressante, mais je ne pouvais me permettre d'être un grossier personnage peu attentif aux bonnes gens. N'était-ce pas le devoir d'un prince et futur roi après tout? Un peu d'entrainement ne me ferait pas de mal.

Avais-je commis une erreur aujourd'hui? Aux dires de la jeune fille, je venais de me tromper lourdement. En effet, toute la journée j'avais cru qu'elle était une nouvelle servante au château. Elle ne m'avait d'ailleurs rien laissé paraître. Fourberie? Point n'en doute que non. J'avais tout simplement été idiot. En même temps je l'avais vu dans les cuisines. Et la demoiselle n'avait rien refusé. Je pouvais expliquer ce dernier point par le fait que j'étais le Prince et que par définition les gens devaient m'obéir. Mais j'avais l'impression d’être passé pour un tyran au près de la douce. Décidément, il fallait toujours que quelqu'un gaffe. Une bonne journée à Camelot, c'était une bonne journée avec au moins une ânerie et celle ci était de ma part. Que dire... Il fallait absolument que je m'excuse.

Je sentais bien qu'elle n'osait dire non en ma présence. Je ne pouvais me rendre compte à quel point je pouvais impressionner les gens. Je trouvais cette idée un peu ridicule, j'étais un homme comme un autre, aussi mortel que les soldats de mon père ou que les habitants de Camelot. Mais Trêve de bavardage, il fallait que je brise la glace. « Je suis vraiment navré, je vous avais pris pour une nouvelle servante. » Ha vraiment, je devrais avoir honte de moi. Il fallait pourtant que je reste calme et bon prince. Je n'avais pas vraiment envie de paraître comme mon père. Lui même n'aurais sans doute point remarquer son erreur et l'aurait tout simplement congédié. « J'ai du te faire perdre une précieuse journée. »

Que pouvais je bien offrir en réparation, je n'avais rien à lui donner. Je n'allais pas non plus la payer, cela serait un geste plus que grossier de ma part. Mon regard se posa alors sur la fleur. Je venais de trouver la solution. Les femmes aimaient les fleurs. Pour ce qui était de l'offrir à Guenièvre... Une autre occasion se présenterait sans doute. Mais là il s'agissait de réparer une erreur. Je pris alors la fleur sur la table et m'approcha de la demoiselle. « C'est un bien maigre présent, mais je tenais à m'excuser. » Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle ne m'en veille pas trop après cela. Je lui tendis la fleur, esquissant un sourire. L'histoire ne voulait pas que je reste comme le méchant de l'affaire. Après tout, nous étions deux bonnes personnes, même si nos rangs nous séparait de quelques lieux.

Tous futur Roi se devait de reconnaître ses erreurs et de les accepter. Ainsi devais-je apprendre à le faire. Et cela d'autant plus lorsqu'il s'agissait d'une méprise envers le peuple. Car sans le peuple que signifiait une couronne? Nous n'étions rien sans eux. « Je ne veux pas vous retenir plus longtemps. » Car oui, sans doute avait elle une famille qui l'attendait. J'espérais que eux non plus ne m'en veuillent pas trop. Enfin, il ne fallait pas que je me ramollisse trop. C'était avant tout une question d'équilibre, comme lorsque l'on se bat en armure. Mais j'étais bien moins habile dans les relations humaines. J'avais, semble-t-il, encore beaucoup à apprendre pour être digne de la couronne. Couronne que je n'étais pas pressé de voir arriver.

Lucy sourit contente d'avoir passer cette journée à rendre service au Prince. Elle était heureuse si tout allait bien pour lui. Peut-être était-elle trop amoureuse. Elle leva la tête quand Arthur lui présenta ses excuses pour l'avoir pris pour une servante. La jeune fille ne savait pas trop quoi répondre, devait-elle s'excuser de ne pas l'avoir détromper quand elle aurait pu le faire, mais bon on ne pouvait pas non plus contrarié le Prince. Ou devait-elle dire que ce n'était pas grave, au contraire elle avait passé une journée différente, et enrichissante, et trés agréable.
"Oh, ce n'est pas grave, c'est aussi ma faute de ne pas vous l'avoir dit, Altesse" fit Lucy dans sa petite voix, elle lui fit un maigre sourire, pour dire que cette histoire était oubliée et qu'il était tout pardonné de sa méprise. Ma journée a été enrichissante votre Altesse" ajouta-t-elle en regardant le Prince prendre la rose et la tendre vers elle en lui présenta ses excuses. Elle sourit, elle était vraiment contente d'avoir eu l'occasion de servir le Prince une journée, et aussi de recevoir une jolie fleur de sa part. Elle était partit sur un petit nuage, en souriant bêtement. Prenant la fleur dans ses mains, elle huma son parfum et sourit, le Prince lui avait offert une fleur. Elle était vraiment heureuse, mais elle savait qu'elle n'avait pas encore conquis son cœur, et que beaucoup resté à faire. Mais elle lui avait déjà montrer son courage, sa dévotion, et sans doute d'autres qualités.

"Merci pour la fleur, c'est un présent qui compte beaucoup, Sir" fit-elle en effectuant une petite révérence. Elle se releva alors que le Prince disait qu'il ne voulait pas la retenir plus longtemps. Oui, il avait raison, elle devait rentrer pour préparer le repas à ses frères, ils seraient sans doute fatigué, et elle ne voulait pas qu'ils soient tristes ou en colère. On est souvent en colère quand on a faim.
"Oui, je vais vous laisser votre Altesse! Bonne soirée à vous!" dit-elle avant de reculer vers la porte en se penchant pour le saluer, puis elle sortit de la pièce et ferma la porte derrière elle. Elle sourit, et se mit à chantonner dans le couloir en gambadant joyeusement. Elle regarda sa fleur et la serra contre son cœur, en prenant le chemin de sa maison. Mais sans doute qu'elle ne raconterait pas sa journée à ses deux frères... C'était son secret, bien à elle!

[HJ : Un RP vraiment trés sympathique à refaire trés bientôt!!]