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 « L'auberge Rouge » - Alison

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MessageSujet: « L'auberge Rouge » - Alison   « L'auberge Rouge » - Alison Icon_minitimeMer 18 Juil - 19:48



L'Auberge Rouge
« Seigneur, pouvons-nous nous retirer afin d’aller prendre notre goûter ? » Kaamelott © LJ
Oubliera-t-il un jour la déception qu'il avait ressenti à l'instant de son bannissement de Camelot? Non, tout cela n'avait fais que confirmer ce pour quoi il détestait les rois et tous ces nobles qui se pensaient au dessus du peuple. Et puis ce n'était pas une vie pour Gauvain. Obéir au moindre désir d'un roi tel que Uther, c'était un peu comme souhaiter son suicide. Le valeureux voyou n'était pas du genre à s'écraser parce que la personne en face l'avait décidé. Non, il fallait se battre dans la vie. Voilà ce qu'il faisait tous les jours durant pour mériter sa place sur terre. Ce qui était d’ailleurs encore meilleur lorsque l'on avait qu'une chance sur cinq de réussir. C'était tout lui ça, foncer dans le tas lorsqu'il n'y avait plus d'espoir. Que de plaisir de sentir les autres perdre de pieds. C'est qu'il prenait un malin plaisir en plus. Quel part, cela rendait plus ou moins service. Enfin un service qui comptait cher en choppe et carafe en terre cuite. S'ils avaient eu l'idée de faire des carafes verres aussi... Au moins pour frappé, il y avait la possibilité de donner plusieurs coups au lieu d'un seul! Gauvain était un inventeur de l'art ménager. C'était surtout l'inventeur des bagarres de couverts. Ayant commencé très jeune déjà, il était le premier à se servir de sa cuillère comme d'une catapulte.

Toujours à pied, par mont et par vaux, Gauvain taillait la route, loin de la dite cité de Camelot. Il ne voulait plus y avoir à faire et personne ne viendrait le chercher. Mais sans doute qu'un jour il verrait la tête de Merlin se pointer derrière la porte d'une auberge. Pour ce qui était du Prince Arthur, il le savait différent de son sinistre père, mais attendait de voir ce que cela donnerait.
Marchant d'une pas tranquille, Gauvain regardait la foret autour de lui. L'endroit était calme et reposant. Une lueur verte enveloppait le moindre tronc. Un brin de paille dans la bouche, un léger sourire en coin, le voyou traçait le chemin sans se retourner. Où allait-il? Il n'en n'avait pas la moindre idée. La main sur le pommeau de son épée, il avait bien fière allure ce bagarreur des tavernes. Et chanceux comme il était, cela ne faisait pas de doute qu'il allait en rencontrer une dans peu de temps. Il le savait parce qu'il avait grand faim et grand sauf ce preux combattant. C'était toujours ainsi sur l'heure de midi. Sans oublier la collation du quatre heure, cela permettait de tenir jusqu'au soir couchant. Bon appétit, bon oeil. Voilà que le voyou avait repéré l'auberge en question. Elle était un peu en retrait de la route. Coquette, sympathique avec sa couleur rouge émeraude, tranchant sur le vert de la foret. De la fumée s'échappait des cheminées de la cuisine.

Souriant et confiant, Gauvain s'engagea dans l'allée pour atteindre l'entrée. Saisissant la poignée, il ouvrit la porte et en franchit le seuil. Comme à chaque fois, les certains regardaient le nouvel arrivant, pendant que d'autres se taisaient un peu. La gène ne dirait que quelque instant avant que tous ne retournent à leurs petits causettes. Le voyou alla s'asseoir non loin de l'entrée, dans un coin tranquille pour ne pas trop attirer les regards sur lui. Le'aubergiste ne tarda pas à venir le voir. C'était un bonhomme au visage rond et fort sympathique, causant bien et sachant mettre de la bonne humeur entre lui et ses clients. Gauvain ne pouvait s’empêcher de lui sourire. Ils causèrent un peu, de toute et de rien, pendant qu'il prenait la commande. « Il y a une ville ou un village dans le coin? ». L'homme se gratta le menton pour réfléchir. « Il y a bien un petit village dans la région, mais il est à une journée de marche d'ici. Après le plus proche, c'est dans le Domaine des Gaels, à une demi journée d'ici. » Gauvain réfléchissait à son tour. Après tout il n'était attendu nul par alors quitte à perdre une demi journée. Pourquoi ne pas passer le reste de la journée ici à faire la sieste pour digérer le repas du midi? Ni une ni deux, Gauvain allait rester ici et demain il reprendre la route vers un avenir meilleur. Ou pas... Il n'y avait plus qu'à attendre de se faire servir par l'aubergiste.


Dernière édition par Gauvain le Mer 10 Oct - 16:07, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: « L'auberge Rouge » - Alison   « L'auberge Rouge » - Alison Icon_minitimeMer 18 Juil - 22:12

Ce matin, après avoir terminé les tâches de la journée, Alison dit à la vielle dame qui l'a accueilli chez elle et prit soin d'elle depuis qu'elle était toute petite et encore plus lorsque ses parents périrent aux griffes d'une horrible bête il y a quelques années qu'elle allait faire une promenade sur les terres du domaine des Pendragon. Après tout, la jeune femme n'était pas la seule couturière du Royaume. Non, ce n'était pas laisser les autres faire son travail, car elle n'était pas de ce genre de femme, mais de prendre un moment pour elle et s'évader juste un instant avant de retourner au travail qui l'attendait. Elle était tout le contraire de Gauvain. Elle adorait la famille Royale et le royaume plus que tout au monde. Elle aurait tout donné au risque de sa propre vie. C'était bien beau d'aimer et chérir un royaume aussi passionnément qu'un Chevalier l'aurait fait, mais à un moment ou un autre, elle avait besoin de passer quelques temps loin de cette merveilleuse cité. Il y a un moment dans la vie où il faut prendre du temps poir soi et se libérer.

La jeune couturière marchai à travers le Royaume, cape à capuchon lui couvrant le visage. Quelques fois elle voyait des villages, des boisés, des forêts et des champs. C'étais bien différent de la ville basse de Camelot. D'ailleurs elle aimait bien cette vue du royaume. Il y avait une fraîche brise qui rendait l'air agréable. Voyant l'heure signalant la moitié de la journée arriver, le tocsin de la forteresse des Pendragon se fit entendre. Elle jeta un regard circulaire autour d'elle et apperçu un batiment qui ressemblait à une auberge. L'ombre d'un sourire se dessina sur ses lèvres avant de s'y approcher pour faire le plein d'énergie et prendre un peu de repos. Elle y entra, prennant bien soin de garder son capuchon sur son visage. C'est alors que tout le monde dans la pièce se turent et tournèrent le regard vers elle. Elle se sentit observée et leva un peu le regard pour appercevoir une table non loin de l'entrée. Elle s'y dirigea calmement et y prit place. Cette jeune femme se foutait des titres. Elle croyait que c'était l'intérieure de la personne qui faisait qu'elle le méritait. C'était peut-être là une des choses qu'Alison et Gauvain partagaient. Elle était fille de noble et elle le savait. Elle savait aussi que les titres apportaient des privilèges, mais elle se disait être une femme bien ordinaire qui ne cherchait qu'à mener une vie paisible et heureuse.

Elle posa le regard sur la table lorsque quelqu'un l'observa. On ne pouvait voir que les traits qui dessinaient son visage, mais pas ses yeux. Une mèche de ses cheveux dorés tomba et trahit ses traits féminins. Elle entendit soudain des bruits de pas lourds et forts de diriger vers elle et quelqu'un lui demander ce qu'elle désirait commander. Elle leva le regard et remarqua un homme au visage rond et sympathique. Elle sentit qu'il savait répendre une humeur agréable entre lui et ses clients et ne pu s'empêcher de lui offrir un joli sourire. Il prit sa commande tout en bavardant un peu avec la jeune femme. Lorsqu'il eu terminé et repartit vers les cuisines, elle décida de retirer son capuchon, se sachant à l'abrit des regards. C'est alors qu'Alison remarqua un homme qui la fixait étrangement. Elle savait qu'il fallait faire attention dans ces endroits pareils. On ne savait jamais ce qui pourrait nous attendre. Elle décida de ne pas lui prêter attention et attendit patiement son repas. Du coin de l'oeil elle apperçu un homme qui avait un visage familier, mais elle fut incapable de l'identifier. Peut-être l'avait-elle vu quelque part, mais elle ne s'en souvenait plus. Elle tourna son regard vers lui et fronça doucement les sourcils, prenant soin de ne pas le fixer et fit comme si elle regardait un point invisible, comme perdue dans ses pensées. Décidément, elle fut incapable de l'identifier. Elle secoua la tête et retourna son regard vers l'aubergiste qui arrivait avec son repas. Il le déposa devant elle et elle le remercia avec un sourire. Il repartit faire son travail et elle commença à manger.
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MessageSujet: Re: « L'auberge Rouge » - Alison   « L'auberge Rouge » - Alison Icon_minitimeVen 27 Juil - 17:45


L'odeur du poulet fumant, accompagné de quelques pommes de terre et d'une bonne choppe d'hydromel. Voilà qui faisait chaud au coeur de Gauvain. Humant la fumée qui se dégageait de l'assiette. Son ventre se mit à lui crier famine. Se frottant les mains, il se décida enfin à attaquer le poulet. Pour le rentre heureux, il n'en fallait pas plus... à part une bonne bagarre peut-être. Mais seulement après le repas. Parce qu'il ne fallait pas bousculer la digestion. En général une bonne sieste pour accompagner le tout n'était pas de refus. Combien de fois il ne s'était pas assit au creux d'un arbre et avait piqué un petit roupillon. En été c'était d'ailleurs bien agréable. Mai en hiver, il était préférable de rester au chaud dans une bonne auberge ou une bonne taverne. Nul besoin de courir le risque de tomber malade comme un chien. Gauvain était téméraire mais pas suicidaire. D'autant plus qu'avec un nez bouché, on appréciait beaucoup moins bien les bons petits plats.

Choppe en main, le pourfendeur des tavernes appréciait bien sa petite halte de la journée. Il fini par lever le nez de son assiette pour regarder le décor autour de lui. Les gens ripaillaient gaîment, certains discutant plus fort que d'autre. A dire vrai, Gauvain n'avait pas trop fait attention quant aux vagues de nouveau arrivant. Le cerveau embué par les odeurs de nourritures, il n'avait pas levé le nez jusqu'à maintenant. Ainsi notait il les nouvelles têtes. Pas vraiment de quoi sauter au plafond. Il remarqua un petit blonde assise seule à une table. Drôle d'idée de voyager seule quand on été une femme. Peut-être que l'errant se trompait et qu'un compagnon à elle ne tarderait pas à la rejoindre. Mais son esprit chevaleresque lui conseillait de la surveiller pour qu'il ne lui arrive nul malheur. Et oui, il était ainsi le bon Gauvain. Malgré ses quelques déboires avec la royauté Camelotoise...

Tranquillement il fini son assiette et sa choppe d'hydromel. L'estomac plein, il somnolait légèrement, content de lui. Il ne lui fallait pas grand chose pour qu'à nouveau un sourire se dessine aux coins de ses lèvres. Gauvain observait les gens dans la taverne, sans jamais s'attarder sur qui que se soit. Car oui, les gens n'aimaient pas être observé. Le moindre regard de travers il s'était la bagarre général. Quelle éducation. Le brun l'avait appris à ses dépends et connaissait très bien la marche à suivre aujourd'hui. Avant ça, il allait peut-être se prendre une petite choppe d’hypocras. Cela faisait longtemps qu'il n'en avait pas déguster. Ce vin au épice était une bien curieuse chose. Lorsque l'aubergiste revint, il lui en commanda une choppe. Après quoi il irait sans doute rejoindre sa chambre et faire la sieste. Avant, dégustation.
L'aubergiste ne tarda pas à revenir, déposant la choppe devant Gauvain qui l'en remercia. Observant le breuvage sombre. Il s'en élevait un doux parfum. Saisissant la choppe par son hanse, il approcha les bord de la choppe de ses lèvres. Un réel délice lorsque les premières gorgées lui emplirent la bouche. Rien de meilleur pour parfaire cette journée. Et comme pour gâcher sa joie, il commença à entendre un peu de remue-ménage en face. Après tout s'il y avait une bagarre, ce n'était que mieux ! Une journée sans bagarre dans une auberge, ce n'était pas une bonne journée pour Gauvain. Il leva alors les yeux pour voir ce qu'il se passait.
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MessageSujet: Re: « L'auberge Rouge » - Alison   « L'auberge Rouge » - Alison Icon_minitimeMar 6 Nov - 0:13

Personne n'était prévenu de venir rejoindre la jeune blonde, elle voyagait seule. Alison savait très bien qu'en ces temps-là il ne fallait pas se retrouver sans personne à leurs côtés, c'était dangereux. Mais elle n'écoutait pas. Elle était prudente tout de même, mais c'était rare qu'elle soit avec quelqu'un. De toute façon, elle était plutôt du genre solitaire, elle aimait être seule. Il n'y avait pas de mal pourtant certaines personnes ne comprenaient pas. Elle comprenait qu'ils ne voulaient qu'elle soit en sécurité ou qu'elle socialise un peu plus vu qu'elle ne parlait pas beaucoup, mais à quoi bon la forcer à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas? Cependant, elle pouvait comprendre et accepter si vraiment il le fallait. Elle avait bon coeur la jeune couturière. Elle pouvait comprendre certaines choses et les accepter. Il ne fallait pas en faire un drame pour rien.

C'est alors qu'elle se sentit observée. Un sentiment de malaise se forma à l'intérieur d'elle. La jeune femme posa son regard autre part pour ignorer ce qui la faisait sentir de cette façon. Le sentiment ne cessa pas et la rendit encore plus mal à l'aise. Elle posa ses mains sur son capuchon et le mit sur sa tête pour se cacher des regards qu'elle sentait sur elle, mais peut-être n'était-ce qu'une impression? Peut-être que persone ne l'observait et qu'elle avait cette impression d'être observée parce qu'elle se tenait dans une pièce remplie de gens? Ça ne cessa pas, pire encore ça intensifiait! Alison commença à se sentir agacée, mais tout aussi perturbée. Elle n'aimait pas ce sentiment qu'elle ressentait. Elle leva le regard et c'est à ce moment qu'elle vit quelques hommes non loin l'observer d'une façon quelque peu déplacée. Elle ne dit mot et reposa son regard sur son plat, roullant des yeux face à ce qu'elle venait de voir.

«Quels mal élevés, pensa-t-elle.

Vraiment, quels mal élevés! Observer quelqu'un, surtout une femme, de cette façon n'était pas quelque chose à faire. Faut dire que ces hommes n'étaient pas des Chevaliers ou des hommes à qui un bon comportement fut montré. Peut-être l'ont-ils reçu, mais ils refusaient de l'appliquer. C'était possible. N'empêche que c'était tout de même une mauvaise conduite. La jeune noble continua de manger, faisant comme si rien ne s'est produit, les ignorant totallement. C'est alors qu'elle les entendit parler... d'elle, en plus! Elle sentit un tourbillion d'émotions la submerger. Angoisse, agacement, nervosité... Elle ne pouvait décrire laquelle dominait les autres, elles se mêlaient à l'intérieur d'elle. Elle craignait ce qu'il allait se passer et décida de ne rien faire qui pourrait empirer la situation, mais aussi ces gens à l'auberge étaient habitués aux bagarres, ce n'était rien de nouveau. N'empêche qu'elle ne désirait en aucun cas qu'une bataille explose. Alors que les hommes continuaient à l'observer et parler d'elle, elle essayait de son mieux de paraître indifférente pour ne pas attirer leur attention encore plus.

«Elle est à moi, cria l'un d'eux.
- Non, elle est à moi, s'exclama un autre en donnant un coup de poind au premier.»


Et voilà que la bataille commença pour de bon! La jeune femme entendit les hommes se battre et releva la tête pour observer ce qui se passait. À ce moment, elle se dit qu'elle n'aurait jamais dû entrer dans cet endroit. Alors que les hommes se battaient, d'autres appercurent Alison effrayée et se joignirent aux autres, car ils la voulaient eux aussi. D'autres gens essayaient de mettre fin à la bagare, mais ils ne faisaient que maintenir le feu allumé. Une bataille générale venait d'éclater dans l'auberge à cause d'une histoire de femme, quoi de mieux pour se détendre, notez l'ironie s'il vous plait. Un manqua de l'assomer et, ne voulant pas se faire blesser, elle sortit son épée pour se défendre si quelque chose venait à arriver. Elle était bien brave la jeune couturière, mais elle était décidément bien impuissante face à tout ce monde. Un sentiment de solitude et d'impuissance l'envahit, mais elle ne le laissa pas contrôler son coeur. Elle était une femme, oui, mais elle était forte, résistante, contrairement à ce que son apparence féminine, délicate et fragile laissait croire.
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