Lentement l'obscurité pris place dans son esprit et elle ouvrit doucement les yeux. La lumière l'éblouis un instant avant qu'elle ne puisse voir ou elle se trouvait. Elle semblait être au bord ce même lac. Ce lac où elle était décédée. Elle ne se souvenait de rien. Elle savait juste que sa mort avait entrainée celle du monstre et qu’elle avait en remplacement acqueri la maitrise de l’eau suite à son séjour dans le lac. Freya ignorait totalement combien de temps elle était restée à Avalon et ce qui s’y était passé. Il faisait beau ! La lumière se reflétait dans l’eau du lac et la nature semblait s’éveiller. On se serait cru au paradis. Peu être était-elle encore à Avalon après tout ? La légère brise qui venait de caresser sa peau lui prouvait le contraire. Elle était bien là ! Son corps trop longtemps rester endormi recommençait progressivement à ressentir. Son enveloppe charnelle était certes intacte mais Freya savait que se mouvoir allait être compliqué. La jeune femme tourna la tête et constata qu’elle était seule. Cette constatation la fit sourire et la rassura. Cela signifiait que personne ne l’avait vu et que personne n’allait donc s’émouvoir de voir un corps inerte apparaitre au bord du lac. Elle se redressa lentement en utilisant ses coudes. Elle devait essayer de se lever et d’aller chercher à manger. Car oui quand on n’a pas nourri son corps depuis longtemps, on a faim ! Cependant si le haut de son corps semblait être contrôlable, il n’en était pas de même de ses jambes. La jeune femme avait beau essayer de se lever, elle n’y parvenait pas. Elle avait l’impression d’avoir du plomb à la place des jambes. Après de nombreuse tentative la druidesse commença à perdre patience.
« Mais bougez bon sang ! »
La jeune femme se retourna et rampa jusqu’au lac afin de s’y désaltérer. Elle devait y arriver ! Elle n’allait quand même pas rester ici éternellement et mourir de faim non ? La jeune femme avait repérée une foret non loin et avait bien l’intention d’y aller avant que la nuit ne tombe. Là-bas elle finirait bien par trouver des baies ou autres plantes pour manger. Alors elle frotta ses jambes de toutes ses force afin de les réchauffer et tenta de les stimuler. Si elle sentait sa peau se réchauffer et la douleur lorsqu’elle se pinçait les cuisses elle ne parvenait pas à les faire bouger. C’était un comble ! Elle avait réussi à revenir à la vie, même si elle ne se souvenait plus comment, et elle n’arrivait pas à faire bouger deux malheureuse jambes toute maigrichonnes !
Au bout de plusieurs heures de friction, d’essaie et de frustration, Freya parvint enfin à se mettre debout. Bon maintenant il fallait qu’elle marche. Visiblement cela semblait plus simple que de se lever. La druidesse parvenait à marcher mais ses jambes avaient du mal à la porter et elle avait tendance à tomber ou trébucher. La jeune femme avait l’impression d’être un enfant qui apprend à marcher pour la première fois. Ses jambes tremblaient et la démarche n’était pas franchement assurée mais elle était debout et elle avançait et c’est tout ce qui comptait. Certes c’était douloureux mais peu importait. Elle allait enfin pouvoir aller jusqu'à cette forêt qui la narguait depuis des heures et enfin se nourrir !!!
La nuit avait été longue cette fois encore. Quelque temps après sa rencontre nocturne avec Dame Morgane, Aaran avait pris un certain plaisir à arpenter le château et les terres aux alentours. Mais ce territoire était bien maigre contrairement à celui qu'elle avait longtemps eu pour habitude de fréquenter. Sans doute la prenaient ils pour une de ses fragiles princesses de la région. Mais les pictes, aussi bien hommes que femmes, n'étaient pas réputé pour leur fragilité. La rumeur disait qu'ils pouvaient courir de jour comme de nuit sans jamais se fatiguer. Ce peuple austère ne connaissaient ni la peur ni la soumission. Et aujourd'hui, pour continuer de casser la routine, la louve avait décidé de quitter le confort du château pour s'aventurer encore plus loin de Camelot. Refusant par la même occasion d’être accompagnée par des gardes. Avait elle vraiment besoin de cela? Où souhaitaient ils protéger les gens de sa nature animale? Il n'y avait aucune raison qu'elle s'attaque à quelqu'un, du moment que l'on ne cherchait pas à s'en prendre à elle.
La ville basse était réveillé depuis un moment maintenant. On entendant la rumeur de conversation, le bruit des animaux sur le marché, les rires et les chants. Le ciel était clair, parsemé de ci de là par des nuages blancs. Un vrai temps d'été, une légère brise en plus pour rendre la température plus agréable. Aaran était perchée derrière le rempart, observant le décor que lui offrait la ville. Son regard balayait l'horizon, impassible et silencieuse, dominant la situation. Ainsi resta elle un long moment sans bouger. Ne faisait pas non plus attention aux gardes qui passaient sur le chemin de ronde. Bien qu'elle ne pouvait ignorer leur chuchotement. La louve était un sujet de conversation récurant pour les hommes du roi depuis qu'elle était arrivée. N'avaient ils donc jamais combattu de pictes pour comprendre que les femmes pouvaient se joindre à la bataille? Décidément, ils semblaient ignorer beaucoup de chose tandis que les femmes de la cours s'entrainaient dans leur dos pour tâter un peu de l'épée. Il n'y a pas si longtemps elle avait observé le prince Arthur et une jeune blonde sur l'air d'entrainement. Elle avait trouvé cette mascarade insupportable à regarder. Depuis quand pour devenir une combattant aguerri il fallait se battre avec le vent? L'expérience devait s’acquérir par la pratique contre les autres et non en jouant simplement à fendre l'air. Plus la picte observait ce royaume et plus elle le trouvait naïf et faible. Aaran fini par quitter son perchoir, redescendant à la cour la traverser et passer dans sa chambre avant de rejoindre les écuries. Il était temps de changer de paysage et de revenir à quelque chose de plus naturel. La Princesse ne faisait plus cas des regards et des murmures. Elle n'avait qu'à poser ses yeux sur l'un d'eux pour qu’aussitôt ils se taisent. Il y avait quelque chose de hargneux chez elle. L'autorité était à faire dans une meute où elle n'était pas considéré comme une alpha, mais comme une curiosité hors du temps. Grimpant les escaliers, elle ne mit pas longtemps à arpenter les couloirs qu'elle connaissait par cœur à présent. Arrivée dans sa chambre, elle pris ce dont telle avait besoin, notamment sa lance. Celle qui lui conférait son statut dans le clan.
Le fracas des sabots sur le pavé s'éleva soudain dans la cours. Aaran était à peine monté que le cheval était parti rapidement au galop. La picte n'était plus qu'une forme insaisissable, s'éloignant déjà de la ville. Les gens avaient à peine eu le temps de la reconnaitre tellement elle était passé vite. Le cheval blanc filait bon train sur la route. L'animal était ravis de pouvoir enfin quitter les écuries du château, habitué à la vie en semi liberté dans les plaines du nord. Bientôt ils bifurquèrent dans la foret, quittant le sentier tracé par les hommes pour emprunter celui des animaux. Lance au poing, la princesse regardait droit devant elle avait un regard glacé. L'allure de sa monture laissait à penser qu'elle poursuivait quelque chose ou quelqu'un. Mais il n'y avait pas plus de proie que de fantôme devant elle. Avait elle rendez vous avec le diable? Surement pas non. Les loups n'étaient pas plus des monstres que les sangliers ou les chiens. La foret continuait de défiler à mesure que l'équidé gardait son rythme, sautant de temps à autre un obstacle sur son chemin. La robe blanche de l'animal le faisait ressemble à une avalanche de neige qui ne cessait de pénétrer un peu plus en profondeur la masse végétale environnante.
Voilà qu'il ralentissait. La louve observait les alentours, jusqu'à arrêter sa monture. Le cheval piaffa, renâclant légèrement car déçu de ne pas avoir couru plus. Aaran lui talonna les flans pour qu'il avance au pas. La foret était bien silencieuse. Il fallait tendre l'oreille pour déceler la vie qui habitait les lieux. Au loin, une biche isolée cherchait de quoi se mettre sous la dent, surveillant ses gardes à l'approche du moindre prédateurs ou simple bruit suspect. Ses oreillers bougeaient en fonction des bruits qu'elle parvenait à capter. C'est alors qu'en deux ou trois bonds elle avait déjà disparu, apeurée non pas par la présence d'Aaran, mais à cause de quelque chose d'autre. Face au vent, la picte couvrait son odeur contre les prédateurs. Mais au vu de la fraicheur qui régnait ici, la pisteuse devait être non loin d'un point d'eau.
La princesse émit un claquement de langue qui fit mettre le cheval à nouveau au pas, le dirigeant vers le point d'eau en question. Celui ci n'était qu'à une centaine de mètre de là. On pouvait sentir l'odeur de la terre humide et la faune aquatique qui trainaient ça et là. Le cheval aussi avait senti tout cela et pressa le pas pour y arriver plus vite. Sans doute cela lui manquait il de pouvoir mettre ses pattes dans l'eau. Arrivée à la lisière des arbres, elle vit alors une jeune femme. Cette dernière était seule et dans un piteuse état. Sa façon de marcher laissait à penser qu'elle avait quelques problèmes aux jambes. La démarche était raide et bancale. La monture piaffa à nouveau, tandis que Aaran observait la demoiselle avec son éternel regard glacé. Lance toujours au poing, elle restait immobile et à bonne distance de l'inconnue. Il fallait analyser la situation. Mais concrètement, cette jeune femme ne représentait aucun danger à première vu. Était pourtant fou celui qui pensait être en sécurité en plein jour. Mais la personne qui risquait d’être le plus terrifié était en face de la picte. Au moins il n'y avait personne pour raconter les rumeurs qu'il était possible d'entendre sur ce peuple du nord.
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Sujet: Re: Carpe Diem (PV Aaran) Ven 27 Juil - 15:07
Freya continuait sa périlleuse avancée en direction de la forêt. Son regard faisait des allées retour entre son objectif et ses pieds. Elle espérait ainsi ne pas se perdre et garder un semblant d'équilibre. La druidesse avait chutée plus d'une fois mais était parvenue à se levée à chaque fois. Sa démarche était peu assurée et bancale mais elle marchait et progressait à direction de la forêt et c'est tout ce qui comptait. Là-bas elle pourrait enfin trouver quelques choses à grignoter et pourrait ainsi regagner des forces. Au fur et à mesure qu'elle avançait son esprit semblait s'ouvrir à des connaissances qu'elle ne possédait pas avant sa mort. La jeune femme supposait que c'était ce qu'elle avait apprit à Avalon et qui lui permettrait de mieux comprendre les raisons de sa résurrection.Car il était certain que jusqu'à présent elle ne se souvenait plus pourquoi on lui avait accordé une seconde vie. Plus elle avançait et plus tout devenait net dans son esprit. Elle savait. C'était aussi simple que ça. Pourquoi ? Comment cela était-il possible ? Elle l'ignorait. Elle avait acquis des connaissances sans vraiment savoir de quelle façon. Désormais elle comprenait plus de choses.
La druidesse avait acquis des capacités nouvelles. Désormais elle savait maitriser l'eau sous toutes ses formes. Elle pouvaitde même la créer à partir de certaines molécules de l'air. Elle ne savait pas trop comment faire mais elle avait bien l'intention de s'entrainer pour tout appréhender. Désormais elle comprenait aussi quel lourd destin pesait sur les épaules de Merlin. En effet un nom c'était imposé à elle : Emrys. Alors comme ça il s'agissait de Merlin ? Elle n'aurait jamais cru ça possible. Bien sûr elle connaissait les capacités exceptionnel de l'homme qu'elle aimait mais de là à ce qu'il s'agisse du héros de toutes ses histoires d'enfance il y avait une marge. La druidesse avait toujours imaginé le grand Emrys comme étant un vieil homme complètement chauve avec une longue barbe et des taches de vieillesse sur le visage. Alors savoir qu'il était en réalité totalement différent et surtout qu'elle était amoureuse de lui la faisait sourire. Ahhh Merlin ! Il était surement à Camelot en ce moment même, en train de protéger le prince contre un énième danger. Elle se demandait combien de temps c'était déroulé depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu. De son point de vue tout c'était passé la veille, mais elle savait qu'il n'en était rien. Pauvre Merlin ! Elle l'avait fait pleurer. A cause d'elle il avait été triste et elle s'en voulait. Le souvenir de sa mort dans les bras du magicien lui fit couler une larme qu'elle essuya du revers de la manche de larobe qu'il lui avait offert et qu'elle portait au moment de trépasser. Elle comprenait désormais qu'elle n'avait retrouvéson corps que pour pouvoir tenir la promesse qu'elle lui avait faite ce jour là. L'aider. Son destin était désormais d'aider Merlin au moment ou il en aurait le plus besoin et lui apporter ainsi l'aide d'Avalon. Pour cela elle avait acquis un certain savoir qu'elle ne manquera pas d'utiliser en temps utile.
Pour l'heure Freya avait presque atteint son objectif lorsqu'elle entendit ce qui semblait être un cheval. La jeune femme n'avait jamais vraiment été à l'aise avec ce type d'animaux. Elle les trouvait certes beau et majestueux, mais il lui faisait peur. Ils étaient grands et impressionnant et pouvait la tuer d'un coup de sabot. De plus ils étaient rapide et leurs cavaliers souvent sans pitié pour des personnes de son acabit. Pour faire simple pour elle un cheval n'est pas vraiment de bon augure. La jeune femme leva la tête en direction du bruit mais il était trop tard pour tenter de se cacher. Le cheval était déjà là, à l'arrêt, et sa cavalière semblait l'observer depuis un petit moment. Freya fronça les sourcils pour tenter de mieux voir. Visiblement elle ne rêvait pas. La cavalière avait un regard glacial. C'était effrayant. Freya avait l'impression qu'on venait de la transpercer de part en part. Dans un réflexe de survie totalement inutile face à un cheval, la druidesse tenta de s'enfuir en courant. Malheureusement pour elle, s'il lui était difficile de marcher, il lui était impossible de courir ! Ses jambes l'abandonnèrent donc et elle s'écroula au sol avec force prise sous le poids de l'élan. Cette femme allait la tuer ! Elle ne pouvait pas déjà mourir ? Elle devait aider Merlin avant ! Elle ne voulait pas mourir ! Cela était impossible. Mais elle ne pouvait pas non plus se défendre car si elle se servait de ses capacités la mort était encore plus certaine. Alors elle leva les bras devant son visage dans un geste défensif en espérant qu’on ai pitié d’elle cette fois.
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Sujet: Re: Carpe Diem (PV Aaran) Mer 1 Aoû - 16:28
Les abords du lac étaient parfaitement calmes. Les environs en eux même offraient une paisible retraite. Bien que loin de Camelot, il était tout de même possible de rencontrer quelques âmes divaguant ça et là. Et justement, il y en avait une sur les rives. Démarche un peu gauche, équilibre incertain. Une jeune femme tentait de rejoindre la lisières de la forêt avec grande peine. Mais Le piaffement du beau blanc la tira de ses songes. S'en suivit alors une phase d'observation. Aaran, immobile sur sa scelle, la lance au poing, regardait la demoiselle. Mais il ne se passa que quelques secondes avant que la jeune femme ne tente de fuir. Hélas, c'était peine perdu. Déjà qu'elle semblait avoir des difficultés à marché, alors courir avait été la plus mauvaise des idées. Il s'agissait pourtant d'une réaction tout à fait légitime. Et la princesse picte en avait fort bien l'habitude depuis quelques temps. Il n'était plus étonnant de voir les gens pris de paniquer, tenter de sauver leur vie pour échapper à des gens dont ils craignent l'apparence ou les histoires que l'on racontait sur eux. Dans le cas présent, il devait sans doute s'agir de l'apparence de la pisteuse. Il était certain qu'elle n'était pas vêtue de la plus commode des robes dont devait se vêtir les gens de son rang.
La jeune inconnue ne put que choir sur le sol. Aaran ne broncha pas devant la scène. Elle talonna simplement son cheval pour que celui ci parcours au pas la distance qui les séparait de la demoiselle. Cette dernière adoptait une position de protection un peu maigre. Les manches de sa robe se relevèrent légèrement, de quoi laisser apparaitre une légère petite tâche noire sur la peau blanche de ce que l'on pouvait appeler un moineau. Car oui, la picte avait noté la maigreur apparente de la jeune femme, il fallait vraiment être aveugle pour ne pas le noter. Lorsqu'elle fut arrivée à deux mètres, la princesse mit pied à terre, lance toujours en main. Elle parcouru le reste en quelques pas pour s'approcher plus lentement et perdre un peu de hauteur. N'étant pas dans son royaume, elle ne pouvait prendre en chasse personne pour le ramener au château. Alors Aaran devait agir autrement. Elle saisit le bras sur lequel il lui avait semblé avoir noter quelque chose et en releva la manche de la robe. C'est alors qu'elle reconnu la marque des druides. Son regard se posa sur le visage du moineau. Après quoi elle l'aida à se relever. La demoiselle n'était pas bien grande.
La princesse ne devait faire nullement de mal à jeune femme. Car chez les pictes et quelques autres peuplades du nord, les Druides avaient une place importante dans la société. Même s'ils ne fondaient pas leur structure sociétaire en rapport à l'ancienne religion, le peuple d'Aaran croyait et aidait la magie à faire partie de la vie de tout un chacun. Car comme le feu ou l'air, c'était un élément, un fondement de l'organisation de la terre. Ainsi devait elle l'aider. Et à première vu ce dont elle avait besoin c'était de manger et de s'hydrater. « Tu peux marcher? » La question pouvait sembler bête. Pourtant elle avait tout son sens. Car oui, elle devait tout de même pouvoir s'approcher du cheval afin qu'Aaran puisse lui donner de quoi se sustenter. La picte était déjà entrain de défaire une de ses sacoches accrochées à la scelle pour pouvoir fouiller dedans et y trouver ce qu'elle cherchait. Toutefois, elle ne doutait pas que le moineau serait empli de méfiance. La princesse ne pouvait pas inspirer que la confiance. Après tout n'avait elle pas déjà passé une alliance avec Dame Morgane? Mais ce n'était qu'une formalité pour user de ruse et d'adresse afin de trouver le meilleur allié pour son peuple. La picte lui tendit alors une pomme verte. Il allait falloir être patiente pour apprivoiser le moineau.
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Sujet: Re: Carpe Diem (PV Aaran) Mer 29 Aoû - 15:44
Cette femme était étrange, elle ne ressemblait en rien aux personnes qu’elle avait eu l’occasion de croiser mais elle ne ressemblait pas non plus a un chasseur de primes. Elle n’avait pas la même attitude qu’eux. Alors pourquoi la druidesse avait-elle si peur ? C’était pourtant évident. La cavalière avait tout de la guerrière. Freya n’avait jamais vu une femme maniée la lance ou avoir ce genre d’attributs. La femme avait approché son cheval et en était descendue. Incapable de se relevée dans l’immédiat, Freya reculait comme elle le pouvait. Elle avait parfaitement conscience que cela ne lui servait à rien mais c’était une sorte de réflexe chez elle. Après tout, elle avait fui toute sa vie alors cela lui semblait naturel. Alors la cavalière lui saisit le bras droit et releva la manche de sa robe. Son tatouage trônait là comme un aveu silencieux de sa nature druidique. Freya la regarda apeurer. Elle était démasquée ! Elle allait encore être trainée devant le roi comme un animal. Il en était hors de question ! Elle ne voulait plus ça ! Plus jamais ! Alors elle se débâtit du mieux qu’elle pût. Il lui était bien sûr impossible de lutter de cette façon mais elle n’avait pas la force d’utiliser ses pouvoirs et si elle l’avait fait cela n’aurait été qu’une preuve de plus à son encontre. C’est là que la femme eut une attitude des plus étranges : elle l’aide à se relever. Pas violemment comme la druidesse en avait l’habitude. De façon tout à fait normale et naturelle. Pourquoi ? Elle ne comprenait pas. Était-elle une hors la loi ?
Freya observait la femme avec méfiance. Elle était bizarre. Elle agissait comme si elle ne faisait pas partie de Camelot. De plus elle portait des vêtements qui ne ressemblaient nullement à ceux qu’elle avait l’habitude de voir. La jeune femme commença doucement à mettre les éléments en forme. Une femme habillée bizarrement et maniant les armes… peu être faisait-elle partie de ce peuple guerrier du Nord dont elle avait entendu parler étant plus jeune ? Si ces souvenirs étaient justes, ils avaient la réputation d’être sans pitié alors pourquoi est-ce qu’elle l’aidait ?
- Tu peux marcher?
La druidesse sursauta. Elle ne s’attendait pas à ce que la femme lui adresse la parole. Freya acquiesça en grimaçant un sourire. La cavalière s'était approchée de son cheval et semblait chercher quelque chose au fond d'une sacoche. Freya se tenait sur ses gardes. Qui pourrait deviner ce qu’elle allait en sortir ? Alors elle lui tendit une pomme verte. Freya la regarda avec étonnement et n’écoutant que son estomac avança vers la femme et attrapa rapidement la pomme avant de croquer dedans et de reculer de quelques pas. Cela faisait tellement de bien de manger ! Elle sentait la force lui revenir mais son estomac continuait à avoir des crampes. La druidesse ne pouvait s’empêcher de manger la pomme. Elle avait tellement faim ! Tout le monde aurait fait la même chose dans sa situation. Cependant cette histoire de cavalière l’aidant la tracassait. Pourquoi l’avait-elle aidé ? Personne ne l’avait jamais réellement aidé à part Merlin. C’était une notion assez floue pour elle. Alors elle leva la tête et continua d’adresser un œil méfiant à la femme.
- Pourquoi faites vous ça ? Vous avez l’intention de me donner une meilleure mine pour me vendre à un meilleur prix ?
Ces questions semblaient idiotes mais elle ne pouvait s’empêcher de penser que ce n’était pas une réaction naturelle. Elle n’était certes plus maudite mais elle restait une druidesse alors le fait de l’aider à se nourrir au lieu de la trainer devant le roi lui semblait impossible.
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Sujet: Re: Carpe Diem (PV Aaran) Dim 30 Sep - 16:59
L'air était empli de sons divers, portés par le vent à travers les bois. Ils voyageaient pareil à un rapace porté par le souffle de la nature. Aaran surveillait les alentours, jetant de temps à autre des coups d'oeil vers la lisière. Les contrées du Sud était beaucoup moins sur que celles du nord. Expliqué ainsi, cela semblait assez paradoxale... Et pourtant. La Picte semblait bien moins méfiante que la druidesse en face d'elle. Du moins elle avait l'avantage de pouvoir très vite répondre à une attaque quelconque. La princesse l'observait comme un prédateur évaluant la situation. Le moineau n'était pas bien véloce malgré sa méfiance. Nombres de choses devait lui traverser l'esprit, cherchant à comprendre pourquoi un femme comme elle tentait de l'aider. Trop de chose à expliquer et pas le temps pour le faire. Aaran n'avait jamais aimer les explications, avec elle il fallait comprendre. Le Tout ou Rien. Tampis pour celui qui ne pouvait saisir ses actions. Le temps précieux ne devait être perdu.
Très vite la question de savoir ce qu'Aaran comptait faire d'elle arriva sur le tapis. Le moineau semblait pareil à un animal persécuté. Cela en disait déjà long sur elle. Sans compter que le Royaume d'Uther n'était pas connu pour son adoration envers la magie. Il n'était que donc que plus normal de voir la druidesse aussi méfiante envers la picte. L'envoyer devant le roi ne lui avait pas même effleuré l'esprit. Il fallait bien avouer qu'Uther n'était qu'un pion au même titre que Morgane dans le jeu cruel des alliances. La pisteuse regarda alors de pied en capte la demoiselle « Les druides sont trop précieux au monde pour être vendu comme des chiens. » Et dans la mesure ou Aaran n'était pas un coeur tendre, elle devait s'estimer heureuse de ne pas avoir encore rependu son sang sur les galets de la rive. A présent il ne fallait pas rester ici. La survie imposait de trouver un endroit sur pour permettre à cette fleur de retrouver force et vitalité. Car elle semblait étrangement revenir d'entre les morts. La pomme fini, il allait falloir la faire monter en scelle. La guerrière savait déjà exactement où elle l'emmènerait ensuite. Et c'était loin d’être à Camelot.
Sans doute tout cela devait faire entrer en jeu la confiance, celle accordée lorsque l'on reconnaissait la personne capable de venir en aide. Il fallait absoudre l'idée même de la confiance. C'était à faire ou non, mais ce la ne revenait qu'à un choix et les pictes allaient toujours de l'avant. Aaran remonta en scelle regardant autour d'elle par habitude, embrassant le paysage du regard pareil à un souffle glacé. Après quoi son regard se posa sur la jeune femme à qui elle tendit alors là main. « Montes, rester ici ne t'avanceras à rien. » dit elle alors avec un accent du nord. Elle le dirait une fois, pas deux. La druidesse avait tout intérêt à vite se décider car un cheval serait toujours plus rapide qu'elle.
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Sujet: Re: Carpe Diem (PV Aaran) Mar 13 Nov - 12:24
« Les druides sont trop précieux au monde pour être vendu comme des chiens. »
Alors ça ! La druidesse était on ne peut plus étonnée. C’était la première fois qu’elle entendait une chose pareille. Alors il existait encore des peuples qui pensaient que les druides étaient précieux et utile au monde ? C’était incroyable ! Jamais elle n’aurait pût penser trouver une telle personne à Camelot. Freya lui adressa un sourire timide et termina sa pomme. Après tout peu être que certaines personnes ne souhaitaient pas sa mort. Même si cela semblait insensé. La guerrière remonta en selle et observa les alentours avant de lui tendre la main.
« Montes, rester ici ne t'avanceras à rien. »
Monter sur un cheval ! Elle ? Avant même d’être poursuivie par des cavaliers et d’associer les pas d’un cheval à ceux d’un danger imminent, Freya n’avait pas apprit à monter. La raison en était simple. Ils lui faisaient peur. Alors même si elle commençait doucement à faire confiance à la femme et qu’il semblait bien qu’elle n’avait pas le choix si elle voulait survivre, monter sur le canasson allait s’avérer compliquer. La druidesse savait que la guerrière n’allait pas lui laisser le temps de réflexion. Elle allait devoir monter sur ce satané cheval si elle voulait être en sécurité. Enfin plus en sécurité qu’au milieu d’une plaine, à l’orée de la foret à la porter de n’importe qu’elle flèche. Et même si elle n’avait qu’une confiance très limité envers la femme à la lance, la druidesse savait qu’elle n’avait pas le choix. C’était le cheval ou rien. Alors elle s’approcha pleine de méfiance et posa ses doigts sur l’animal pour qu’il sente sa présence. Elle respira un grand coup et tenta de monter sur la croupe de l’animal. En vain. Elle glissa et tomba lamentablement au sol. Elle aurait peu etre pût y arriver avec un corps en bon état de fonctionnement mais dans l’état actuel cela lui semblait impossible. Malgré tout elle voulait ressayer. Elle ne voulait absolument pas abandonner. Elle ne pouvait pas rester ici où elle pouvait mourir à tout moment. Elle avait un devoir à accomplir et si elle mourait Merlin ne pourrait jamais recevoir son aide. Aaaah Merlin ! Où pouvait-il être en cet instant ? Depuis combien de temps ne l’avait-il pas vu ? Pour elle c’était hier mais quand « tait-il pour lui ? La druidesse secoua la tête pour chasser ses penser. Elle devait arrêter de rêvasser et se concentrer sur son objectif : monter sur le cheval.
Il fallait croire que la guerrière commençait à ce lasser du spectacle ou alors que Freya faisait trop pitié car la cavalière l’aida à monter plus rapidement que la druidesse n’aurait pût l’espérer. La jeune femme ne savait pas où elle allait être emmené mais elle n’avait plus le choix maintenant. Par réflexe elle s’accrocha à la guerrière afin de ne pas choir et pensa très fort à ses objectifs pour ne pas penser au fait qu’elle était sur un cheval et qu’elle pouvait en tomber à tout instant.
HRP:
désolé c'est très court et très pourri
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Sujet: Re: Carpe Diem (PV Aaran)
Carpe Diem (PV Aaran)
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