L a jeune femme s'était levée tôt ce matin. Le soleil brillait dehors, ce qui la fit sourire. Elle adorait quand c'était des belles journées ensoleilées. Cela la rendait heureuse. Elle vivait chez sa grand-mère dans la ville-basse et c'était une petite maison. Elle se dirigea vers la réserve pour y chercher de quoi se préparer à manger puis se dirigea vers la petite cuisine et prépara le petit déjeuner pour sa grand-mère et elle. Elle entendit des petits pas et une voix faible lui souhaiter le bon matin.

''Bon matin à toi aussi, grand-mère.'' dit-elle en souriant, tout en apportant le petit déjeuner sur la table.

La petite-fille de la vielle dame l'aida à s'asseoir et commença à manger. Alison sourit, s'assit en face d'elle et commença à manger elle aussi. Quelques temps après, elles avaient terminé de manger. La jeune femme aida sa grand-mère à se préparer pour la journée. Elle se prépara elle aussi, prit le temps de vérifier si la veille dame avait besoin de quoi que ce soit et se dirigea vers son commerce là où elle y vendait des vêtements qu'elle avait confectioné. Alison avait apprit le métier de couturière. Elle alla chercher une commende pour la Dame Morgane, une robe.

Elle sortie de la boutique et se dirigea ver le Château. Elle se surprit à penser à son rêve d'enfance: Celui de devenir Chevalière de Camelot. Ce rêve lui avait été arraché à cause de la première loi de Camelot ''Seul les hommes de sang noble peuvent devenir Chevalier.'' Elle était de sang noble, mais elle n'était certainement pas un homme. Elle dit aux gardes qu'elle venait voir la pupille du Roi et il la laissèrent passer. Tout allait bien, le matin était calme et paisible, c'était plaisant pour commencer une journée.

En pleine nuit, Morgane se réveilla en sursaut, encore à cause d'un cauchemar, la princesse y était sujette depuis des années, mais grâce au bracelet qui lui avait offert sa soeur Morgause, ils étaient un peu moins difficiles à supporter, sauf celui-ci qui avait tiré notre demoiselle de son sommeil, avec perte et fracas. Elle était assise dans son lit, en nage et la respiration précipitée. Merlin et Arthur faisaient partis de ce rêve, ils avaient tué Morgause, il faisait noir et il y avait quelqu'un d'autre de présent, mais elle n'arrivait pas à voir qui. La sorcière était terrorisée par le rêve qu'elle venait de faire, que pourrait-elle devenir si Morgause venait réellement à disparaître? Jamais elle n'avait imaginer suivre leur dessein sans sa soeur. Il faut dire que cette dernière était son mentor depuis plusieurs mois maintenant, elle lui apprenait petit à petit tout ce qu'une sorcière doit s'avoir.

Le château était silencieu, et Aaran n'était pas là ce soir, Morgane ne pouvait donc compter que sur elle-même pour se remettre d'aplomb. Evidemment, se rendormir lui serait parfaitement impossible, alors elle quitta son lit et attrapa un vieux grimoire qui trainait sur sa coiffeuse, il traitait des divers ingrédients pour potion. Certaines fleurs lui semblait particulièrement intéressante pour des potions, mais elle n'en était pas tout à fait capable pour le moment. Finalement, le soleil fini par se lever, et lorsque Guenièvre vint pour préparer sa maîtresse, elle trouva cette dernière déjà lavée, coiffée et habillée, en train de regarder les chevaliers s'entrainer par la fenêtre. Bien sûr, le fameux grimoire était en lieu sûr, pour qu'aucun fouineur ne trouve ce genre de preuve dans ses appartements.

- Je vais aller me promener un peu avant le repas, veux-tu m'accompagner?

Gwen répondit par la négative, car elle avait encore bien trop de travail pour se permettre se genre de distraction. Morgane prit donc le couloir de droite en quittant ses appartements, et rejoingnit rapidement les rempars du château. Ici, il y avait une vue incroyable sur toute la ville et ses alentours. Le vent soulevait doucement des boucles de sa chevelure ébène, mais elle n'avait pas froid, cette brise était même plutôt agréable. C'était rassurant de se sentir vivante après un tel cauchemar, à bien y repenser, il était impossible que ces deux-là tuent sa soeur. Elle prit donc la résolution de garder ce rêve sous silence, et alla rejoindre Arthur et Uther qui dejeunait dans la salle habituelle. Arrivée sur place, elle les salua comme il se devait, et prit place à la gauche d'Uther. Il avait l'air tout content, et remarqua instantanément que sa pupille aviat l'air froissé, il soupçonnait déjà un cauchemar. Elle mentit en prétendant qu'une chouette était venue chanter sous sa fenêtre durant la nuit entière. Finalement le repas se déroula calmement, et chacun partit vaquer à ses occupations propres.

Morgane n'avait pas oublier qu'aujourd'hui, sa nouvelle robe devait arriver. C'était une création d'une jeune demoiselle de Camelot, très prometteuse et au goût très assuré. Notre princesse avait choisi des tissus pourpres et avait laissé toute la liberté possible à la créatrice. Elle aimait être surprise, et elle avait entendu dire tellement de bien de cette demoiselle, qu'elle voulait vraiment en juger par elle-même. De retour dans ses appartements, elle n'eut pas longtemps à attendre avant d'entendre frapper. Elle somma l'arrivante d'entrée et l'accueillit avec un sourire charmant.

- Vous êtes très ponctuelle, ce qui est appréciable.

Remarque assez sèche, mais qui était un réel compliment dans la bouche de Morgane, car bon nombre des ouvriers officiels de la Cour ne savaient pas ce que cela signifiait "venir à une heure précise"... mais peu importe. Mis Calaan était présente, et c'était l'essentiel, notre demoiselle allait enfin pouvoir voir le résultat. Comme une enfant devant un cadeau, elle attendait nerveusement que la couturière lui confie son bien.

Lorsque la Dame Morgane ouvrit la porte, le jeune couturière ne pu s'empêcher de penser qu'elle était un très jolie femme qui ne laissait pas les hommes indiférents. Elle respirait la noblesse et elle devait avoir un charme exceptionel. Elle ne pu s'empêcher de remarquer qu'elle devait avoir mal dormit, mais ne demanda pas. Elle n'était pas là pour former une amitié avec elle. Elle était là pour servir la Dame, rien de plus. Peut-être un jour pourons-elles former un lien d'amitié, qui sait.

- Je vous remercie, Dame Morgane, répondit la jeune femme, lui offrant un joli sourire.

Elle tendit la robe qu'elle avait confectioné à deux mains avec une petite révérence respectueuse. La pupille du Roi méritait tout le respect qu'Alison lui devait.

La robe était faite de tissus pourpres, très simple, mais jolie. La jeune couturière l'avait souvent vu se promener sur les terres de Camelot pour savoir qu'elle aimait être élégante, mais sans trop être extravagante. Elle avait choisit de la soie pour la robe comme telle et de ne pas la faire trop large non plus, voyant que ce n'était pas le style de Morgane et elle voulait une robe que celle-ci aimerait. Ensuite, pour le milieu du vêtement, le tissu était plus foncé, mais joli quand même et dessendait jusqu'au bas de la robe. Elle avait par la suite ajouté de la dentelle doré le long du collet et des avant-bras. Pour finir, elle avait ajouter un tissu très mince, qui resemblait à un voile, là où la dentelle avait été posées au niveau des avant-bras.

- J'espère que vous allez aimer cette nouvelle robe, madame, sourit Alison, reposant son regard sur la jeune femme.

(Un peu comme cette robe là: http://csimg.webmarchand.com/srv/FR/29005673158/T/340x340/C/FFFFFF/url/robe-gothique-macdiacvale-en.jpg. Désolé si ma description n'est pas si bonne...)

Alison observa un peu les expressions de la Pupille du Roi. Elle était bien difficile à déchiffrer, ce qui la fit sentir un peu nerveuse. Elle attendit patiement la suite des événements, cachant un peu son inquiétude. Peur de quoi? Que la Dame Morgane n'aimait pas la robe ou pire encore qu'elle n'aimait pas son travail. Voyant qu'elle était partie l'essayer, cela rassura un peu la jeune couturière.

- Je vous remercie, madame. Je suis contente qu'elle vous plaise, répondit-elle, un large sourire se dessinant sur ses lèvres.

Voilà qui rassurait Alison. Morgane aimait sont travail. Il restait juste à savoir si elle était confortable à l'intérieur. La jeune femme se dit que tout allait bien se passer, qu'il n'avait rien à s'inquiéter.

Mais bien sûr, répondit-elle à la demande d'aide de la jeune femme.

Elle se dirigea vers celle-ci et l'aida à nouer la robe. Lorsqu'elle eu terminé, elle admira le nouveau vêtement sur la pupille du Roi avec elle.

- Elle vous va à merveille. J'espère que vous êtes confortable dedans.

Alison fut heureuse d'apprendre qu'elle aimait son travail. Elle fut aussi satisfaite d'avoir rendu service.

- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à me le dire, sourit-elle.

C'était sa façon de montrer qu'elle était là pour rendre service et qu'elle tenait à ses clients. La Dame Morgane avait l'air bien aimable, mais elle ne pouvait en être sûre. Elles venaient tout juste de se rencontrer. Elle espèrait tout de même que la jeune femme reviennent lui demander des services. Alison était toujours prête à aider les gens, peut importe ce que c'était.

- Je vois que le Pourpre est une couleur que vous aimez, déclara-t-elle, souriant toujours.

Morgane accueillit le compliment avec un sourire enchanté. Décidément, il semblerait que cette jeune demoiselle savait parfaitement comment plaire à la princesse. En même temps, quelle femme n'aimait pas recevoir des compliments sur sa nouvelle robe? Donc sur ce point, elle était comme toutes les autres femmes. Elle se regarda encore un petit moment dans le miroir, sous tous les côtés, oui elle était très belle, il faudrait qu'elle l’étrenne rapidement dans l'un des nombreux banquets de Camelot.

Alison constata que le pourpre était une couleur qu'elle aimait. En réalité, la couleur qu'elle préférait était certainement le bleu. Une couleur très douce, mais qui pouvait également être très sombre, voire synonyme de mystère avec la nuit. Oui, le bleu était certainement la couleur qu'elle préférait. Mais il est tout à fait vrai que le pourpre était une très belle couleur, en tout cas elle lui allait très bien, c'est certain.

- Je vous remercie pour le travail que vous avez accompli, c'est vraiment magnifique, votre talent est indéniable.

Dit-elle en souriant et en allant chercher l'argent qu'elle devait à la couturière. Ce n'était pas de l'argent volé, le travail était réellement très bien accompli, et Morgane n'hésiterait certainement pas à faire de nouveau appel à elle pour une prochaine robe.

Mais puisque Alison le lui proposait d'elle-même... pourquoi s'en priver. Effectivement, elle allait avoir encore besoin des services d'Alison, mais pas pour elle cette fois, non ça serait pour sa soeur, Morgause. Morgane avait réellement envie de lui faire un cadeau, et une robe lui semblait être une très belle surprise, surtout créer par les soins de cette toute jeune femme.

- Justement, si cela ne vous dérange pas... j'aurais encore besoin de vous, enfin de votre talent. J'aimerai faire un cadeau à une femme qui m'est très chère. Comme ce serait une surprise, demandez-moi les renseignements qu'il vous faut, car vous ne la rencontrerez pas.

Comme elles allaient en avoir pour un moment, Morgane entraina Alison vers la table, et lui offrit une chaise. Elle-même s'assit juste à côté et attendit que la couturière lui pose ses questions. Se mouvoir jusqu'ici dans sa nouvelle toilette était un véritable plaisir, les tissus utilisés étaient véritablement agréables. Si ça continuait, tout Camelot aurait vu la robe avant le banquet en question...

Alison lui rendit son sourire. Elle aimait bien faire plaisir à ses clients en lui disant son opinion à propos des vêtements qu'il portent pour qu'ils sachent comment les autres les voyaient, si leur propriétaires se souciait de l'apparence qu'ils ont en portant le vêtement.

- Y a pas de quoi, madame. Tout le plaisir était pour moi, répondit la jeune femme, gardant son sourire sur ses lèvres.

Elle prit l'argent que lui devait Morgane en lui fessant une petite révérence respectueuse. Elle lui devait bien du respect, ce n'était pas quelqu'un comme les autres, même si Alison savait très bien que ce n'est pas le rang qui fait la noblesse, mais l'intérieure de la personne qui fait qu'elle soit noble ou pas. Décidément, la jeune couturière voyait bien de la noblesse à l'intérieur de la jeune dame qui se tenait devant elle.

- D'accord, répondit-elle, prenant siège près de la dame Morgane et sortit parchemin et plume.

- En premier lieu, pouvez-vous me donner certaines mesures comme le tour de taille, sa hauteur, la longeur des bras, le tour de bras, la longueur des jambes, leur tours, etc ?

Celles-ci étaient des mesures essentielles. Si elle ne les avait pas, Alison ne pourrait pas confectionner la robe. Ensuite il lui fallait le style de vêtement que Morgause aimait, bien que ne sachant pas que c'était pour cette puissante sorcière que Morgane fessait la commande d'une robe. Il lui fallait aussi savoir les couleurs et le genre de tissus que Morgause aimait.

- Pouvez-vous ensuite en second lieu me dire le style de robe que cette personne aime? Couleurs, tissus préférables à utiliser et sortes de robes, parce-que bien sûr il y en a plusieurs! gloussa-t-elle un peu, gardant le sourire sur les lèvres.

Lorsqu'elle aurait toutes les informations nécéssaires, elle partirait confectionner la robe et la lui remettre comme prévu.

Alison remarqua qu'elle n'avait pas assez de mesures. Se souvenant qu'elle avait noté celles de Dame Morgane, elle secoua la tête par la positive. C'était étonnant comment la jeune Princesse avait extrêmement confiance en le talent de la jeune couturière, ce qui lui fit chaud au coeur. Elle n'avait jamais connu quelqu'un d'aussi confiante que la jeune Morgane.

- Je comprends, répondit Alison, retournant son sourire. D'accord. Allons avec vos mesures, mais une taille en-dessous, ajouta-elle, écrivant sur son parchemin. Merci, madame. J'apprécis que vous ayez aussi confiance en moi et mon talent, comme vous dites.

Décidément si Morgause avait le teint fonçé et les cheveux pâles, il fallait éviter le blanc. Si elle avait un caractère enflammé, il fallait tirer plus sur les couleurs chaudes comme le rouge, le orange, le rouge-orangé, le jaune, etc. Ce serait parfait pour la jeune Morgause. Pendant que la jeune Pendragon lui décrivait sa nouvelle cliente, qu'elle ne connaissait pas à ce qu'elle sache, elle essayait de se la visualiser dans son esprit afin d'être capable de trouver des bonnes couleurs et styles de vêtements.

- Je pense que le gris lui irait bien, Alison secoua la tête par la positive, inscrivant sur son parchemin les finformations dont elle devait tenir compte.

Elle nota aussi que les tissus précieux fallait éviter parce que sa cliente ne manquait pas de se salir si elle le devait, mais elle voulait tout de même une robe élégante et jolie. Alord qu'elle releva la tête pour observer Morgane, elle lui demanda:

- Y-t-il une date prévue pour recevoir la robe ou non?

Alison voulait savoir s'il y avait une date prévue parce que souvent ses clients avaient des événements prévus ou des trucs du genre et ils voulaient être prêts d'avance. Elle se demandait s'il fallait la finir d'avance ou elle pouvait prendre son temps. Une robe de ce genre pourrait prendre 1 à 2, peut-être trois semaines à confectioner.

- Si vous voulez, vous pouvez venir passer me voir à ma boutique s'il y a quoi que ce soit que vous voulez, dit-elle, lui offrant un sourire.

Le gris semblait aller, c'était vraiment tant mieux parce que Morgane ne connaissait pas vraiment les goûts de sa soeur. Ce triste constat lui serra un peu le coeur, mais il fallait bien faire avec, rencontrer une personne aussi importante à un âge aussi avancé, c'était tout de même très déstabilisant. La jeune femme collectionnait les rebondissements depuis quelques années, elle n'avait plus la légèreté d'esprit qu'elle pouvait avoir avant, maintenant tout était très différent chez elle, et il semblait qu'elle était en pleine phase de transition. Elle en était consciente, deux voies s'offraient à elle, la voie de certains sorciers et l'autre beaucoup plus sombre.

- Je suis heureuse que vous puissiez honorer cette commande.

La pupille du roi sourit très gentiment à cette femme de talent. Il faut reconnaitre qu'elle avait un réel don, beaucoup d'horreurs avaient été livrées à Morgane, mais cette fois, il lui semblait avoir enfin trouvé la perle rare! Toute femme aime être mise en valeur par ses robes, non seulement c'était le cas avec les oeuvres de la couturière, mais en plus elle comprenait tout de suite ce qu'elle voulait, c'était vraiment très pratique.

- Vous avez le temps qu'il vous faut, tant que je peux l'avoir avant le mois prochain. J'espère que cela vous conviens. Si vous avez besoin de plus d'argent pour les étoffes, n'hésitez surtout pas, vous n'avez pas besoin de me demander mon avis, je vous paierai dans tous les cas. Je veux vraiment que cette robe plaise à mon amie, et vous avez toute ma confiance....

Venant de la princesse, cela ressemblait presque à une menace... et s'en était une! Morgane était très gentille, très belle, mais son caractère s'affirmait de plus en plus, et son envie de dominer toutes les situations se ressentait de plus en plus, même si son visage ne trahissait aucune once de méchanceté. Bien au contraire, son regard semblait bien veillant et son sourire était intacte, mais le reste de son corps trahissait une certaine fermeté.

La jeune femme griffona quelques mots sur le parchemin pour ensuite relire ce qu'elle avait écrit pour être sûre qu'elle avait tout inscrit. Elle ne voulait en aucun cas oublier quelque chose et voir la robe toute mal constituée. Elle amait son travail et voulait que ses clients aient ce qu'il y avait de mieux. Ils le méritaient bien. Elle voulait qu'ils soient satisfaits de son travail, ça la peinait de voir qu'un de ses clients n'appréciait pas ce qu'elle faisait. C'était de là la dernière chose qu'elle souhaitait voir chez sa clientèle. Bien qu'elle ne les connaissaient pas, elle comprenait leur désir d'avoir quelque chose de bien à porter, que ce soit la classe pauvre, moyenne ou bien les nobles. Si elle n'aimerait pas son travail, ça ferait longtemps qu'elle aurait décidé de changer de boulot pour soit devenir servante au Château de Pendragon. Elle servirait la famille royale sans pour autant désirer plus que tout au monde servir l'armée de Camelot, bien qu'elle soit une femme. Bien sûr devenir Chevalière de Camelot était là son rêve le plus cher, depuis toujours. La voix de la Dame Morgane sorit Alison de ses pensées pour ensuite relever la tête et lui offrir un sourire chaleureux, illuminant son joli visage et ses yeux bleus sintilliants.

«Oui, bien sûr, Madame. Je me débrouillerais pour vous faire parvenir la robe durant le mois qui suivra, répondit-elle, avec assurance.»

La jeune femme avait confiance en son talent de couturière. Elle savait qu'elle pouvait faire de grandes choses en ne se fiant que sur les indications que ses clients lui avaient fournis. D'après ce que la pupille du Roi Uther lui avait donné, elle avait quand même assez d'information pour confectioner une jolie robe pour Morgause, dont qu'elle ignorait toujours l'identité, et lui faire parvenir dans les plus brefs délais. Pas trop de tissus couteux et précieux, mais tout de même jolis, des tissus gris, argentés, quelque chose qui tire sur les teintes froides que sur les teintes chaudes, quelque chose de pas trop salissant non plus car la Grande Prêtresse de l'Ancienne Religion n'hésitait pas à se salir lorsqu'il le fallait. Elle avait déjà une petite idée où s'enligner pour pouvoir donner la robe à Morgane pour qu'ensuite elle puisse l'offrir à sa soeur. Peut-être qu'elle pourrait déjà s'y mettre ce soir, il y aurait déjà une assez bonne partie du travail de fait.

La couturière avait remarqué l'allure ferme et menancente de la jeune femme devant elle. Elle avait intérêt à terminer la robe à temps et à la confectionner selon les indications reçues. Si elle voulait conserver la confiance qu'avait la sorcière en elle. C'était quelque chose qui pouvait s'obtenir avec assez de difficultés, mais qui pouvait se perdre assez facilement. L'offre que lui avait fait Morgane était très gentil, voir tout de même apprécié et aimable de sa part.

«Je vous remercie pour la confiance et l'intérêt que vous me portez, Dame Morgane, dit-elle d'une voix douce.»

Vraiment, Alison se sentait flattée par l'intérêt qu'elle lui portait. C'était rare de rencontrer des gens qui en avait autant que la jeune brune devant elle.